AIT SAADA, mon village natal

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Récits et Images de la lointaine Kabylie ou les Chroniques d'un terroir déchiré entre traditions et modernité.


L'Androïde de demain

Publié par Idir AIT MOHAND ou Matricule S/5341 sur 12 Avril 2017, 20:22pm

Un jour les humains ne seront plus que des Androïdes à l’image de ces gadgets qui nous empoisonnent la vie. A l’allure où cette technique évolue, le cerveau humain sera géré comme on gère les outils informatiques d’aujourd’hui. Du coup, le formatage, l’installation et les mises à jour des neurones seront possibles.

Il suffit de réfléchir un peu pour comprendre que le genre Humain n’est pas loin de franchir la ligne de démarcation qui fera de lui un être dénué de tout sentiment. Son génie et sa soif de toujours innover, le pousseront à se déshumaniser et à devenir une machine que lui-même ne pourra plus contrôler. Son intelligence naturelle, remplacée par une intelligence artificielle de son invention, ne sera plus qu’un système d’exploitation obéissant à une inconscience qui chassera peu à peu sa propre conscience.

Je refuse de croire que l’intelligence humaine soit capable d’inventer des mémoires artificielles qui le surpassent avec une longueur indéfinie dans tous les domaines sans en être orienté et aidé dans sa recherche. Oui, le cerveau humain, dans toute sa complexité, ne s’est pas fait tout seul, il y a quelque chose d’indéfini derrière et c’est justement ce quelque chose qui le guide dans la voie des découvertes d’aujourd’hui. Mais qu’en sera-t-il dans le futur et pour quel but ?

Je suis convaincu qu’il y a un pouvoir magique qui s’exerce sur chaque individu programmé d’avance pour ce qu’il sera et ce qu’il fera jusqu’à sa désagrégation. Après, c’est le mystère total qui n’en est pas un pour les forces de l’esprit dont il est question.

Si ces interrogations peuvent prêter à sourire, il n’en demeure pas moins, que nous vivons une réalité qui n’est qu’une illusion, mais qui nous interroge sur chaque chose de la vie. Ainsi, je me demande comment, en un laps de temps, nous sommes passés de l’Internet avec un débit d’à peine un peu plus de 2 kilos au haut débit actuel ?

Je me souviens de l’ordinateur Gamma 30 fabriqué par la Cie des Machines Bull et acheté par la Société Repal en 1964. Ce Gamma 30, le premier du genre rentré en Afrique et seulement quelques-uns en Europe, était une véritable usine avec ses perforeuses qui faisaient un bruit assourdissant, ses armoires et leurs bobines ainsi que toute l’installation dont le rôle était limité au calcul et au tirage sur papier de la paie des employés de l’entreprise.

Je me souviens aussi des réseaux de communication sans fil qui émettaient sur une distance ne dépassant guère les 250 km. Tout comme je me souviens des téléimprimeurs et leurs lecteurs de bandes perforées des années 60 qui étaient utilisés pour transmettre et recevoir des messages. Et le mini-ordinateur avec son mini-écran monochrome pas plus grand qu’un smartphone avec ses disquettes ressemblant à des 45 tours ?

Si d’aucuns ne se posent pas de questions quand ils manipulent leurs phones ou leurs tablettes, personnellement, je reste intrigué devant tant d’intelligence artificielle qui a réduit le monde dans sa plus simple expression pour rentrer dans une poche.

Derrière cette technique, se cache une ultra-intelligence qui contrôle le monde dans ses moindres détails et qui sait parfaitement qui est qui. Le smartphone, étant devenu incontournable pour presque tout le monde, finira par s’imposer à toutes et à tous. Même celui qui l’utilise comme téléphone seulement, car ne sachant pas lire, n’y échappe pas puisqu’il doit le faire configurer par quelqu’un d’autre et cela n’échappe pas à l’entité qui nous contrôle.

 

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