AIT SAADA, mon village natal

AIT SAADA, mon village natal

Récits et Images de la lointaine Kabylie ou les Chroniques d'un terroir déchiré entre traditions et modernité.


Maudits soient les architectes du mal

Publié par Idir AIT MOHAND ou Matricule S/5341 sur 11 Décembre 2013, 15:18pm

Catégories : #Mes articles

 

D’où venez-vous maudits diables et que venez-vous faire ici ? Nous sommes venus des ténèbres pour te priver de ton soleil, pauvre type ! Cette réponse a l’air de sonner dans mes oreilles à chaque fois que je jette un regard sur l’œuvre des démons qui se dresse en face de chez moi.

Les blasphèmes que je lance à ceux qui nous empoisonnent l’existence, n’ont d’équivalent que la haine, l’animosité et la colère que peut éprouver une personne envers ces inhumains que la nature a façonnés dans l’incarnation du mal.

Que diable ! Quelle est donc cette malédiction qui frappe de plein fouet l’ex Cap Matifou et ses environs ? Depuis que les orduriers se sont arrogé le droit de défier toutes les lois de l’entendement, notre région croule sous les décombres d’un béton et de détritus en tous genres qui n’ont de qualificatif que l’ânerie de leurs maitres destructeurs.

Pour essayer de cerner ce châtiment que nous infligent ces damnés de la terre, il faudrait jeter un regard sur l’escalade de la furie de ces innommables qui ont fait de cette zone, jadis célèbre, un immense terrain d’immondices de toutes sortes.

Pour ne pas avoir à me répéter, j’invite les lecteurs à suivre les liens ci-après ( Le dernier des mohicans) et (Senteurs de Cap-Matifou) pour voir comment cet endroit qui fut le fleuron de la côte Est d’Alger, est devenu l’emblème des pires dégradations.

Maudits soient ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la perversion du Cap Matifou et sa Brise Marine qui avait abrité les Brousse, les Ségui, les Jover, la liste est longue. Maudits soient ceux qui n’ont rien fait pour arrêter la bêtise, se contentant de fuir. Et maudits soient les marabouts du Cap qui n’ont pas utilisé leur pouvoir maléfique pour châtier les contrevenants. Que le mauvais sort, s’il existe, soit jeté sur la maudite racaille de ces lieux ainsi que la racaille qui viendrait s’y installer !

 

 

 

Ici, juste en face de ma maison, dix hectares d'une terre agricole labourée par les diables !!!

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