Ces "j'aime" que je n'aime pas

Mon blog n’est plus qu’un « j’aime » qui ne doit sa survie qu’à facebook devenu incontournable pour une société en déclin. Du savoir par le livre, nous sommes passés à une lecture aléatoire sur l’Internet avant de tomber dans le piège des réseaux sociaux.

Les gens ne lisent plus, ils se complaisent dans un canevas que les nouveaux maitres du monde ont inventé pour nous abrutir. Je ne suis pas surpris de voir OverBlog, la championne d’Europe des plateformes d’hébergement de blogs, rejoindre la coalition en y créant une page.

Les blogs, détrônés par les réseaux sociaux, ne sont plus que des squelettes dénués de tout intérêt. En dix ans d’existence, facebook a incorporé 1 milliard et 230 millions d’utilisateurs ou « d’adeptes » qu’aucune religion n’a pu rassembler en ce laps de temps.

Nouvelle pratique, état d’esprit ou idéologie naissante, la séduction est grande et la contagion ne cesse de progresser sur facebook qui s’impose en maitre absolu sur la toile. Sans vouloir jeter la pierre à quiconque, car dans ce cas-là, je commencerais par moi-même, j’accuse la fatalité qui fait de nous ce que nous sommes.

Du petit écolier trichant sur son âge pour rejoindre le réseau, au retraité qui n’a plus de temps à consacrer à son quotidien, en passant par le fonctionnaire ou le commerçant, ainsi que l’intellectuel et l’agitateur, chacun y va de sa technique pour gagner du terrain sur ce vaste échiquier où les jeux sont faits d’avance.

Pas besoin d’être un calé ou un éclairé pour comprendre que le monde va à son chaos. Autrefois, c’était la guerre comme à la guerre avec des armes pour conquérir les terres. Aujourd’hui, la guerre des temps modernes, c’est la conquête des esprits par télécommande via l’Internet. La devise « diviser pour régner » n’est valable qu’à l’échelle des communautés et des pays.

L’objectif des prometteurs du nouvel ordre mondial, est de rassembler plus autour d’une idéologie pour mieux frapper. Rien n’arrête le progrès et rien ne permet d’y échapper. Nous sommes pris dans un engrenage et la machine continue de s’emballer jusqu’à atteindre ses limites.

Nous ne sommes pas loin de la ligne de démarcation à laquelle se heurtera la machine et c’est là que se produira l’implosion.  En effet, si on peut évaluer l’échelle du progrès technologique, sachant que les premiers vols motorisés de l’histoire datent d’hier, nous sommes forcés d’admettre que demain, l’Homme ne sera plus qu’un robot.

A son arrivée au Japon, le président OBAMA fut accueilli par un robot qui lui proposa de jouer au foot avec un lui avant de lui souhaiter la bienvenue. Signe des temps, les bombes d’Hiroshima et de Nagasaki font partie du passé, mais la bombe qui se prépare emportera le monde entier. 

Nous sommes tous coupables ! Coupables de vouloir se moderniser à tout prix et contribuer ainsi à notre propre perte. Les organismes génétiquement modifiés et la technique avancée de la génération Wifi, ne peuvent conduire l’Homme de demain qu’à son autodestruction.