AIT SAADA, mon village natal

AIT SAADA, mon village natal

Récits et Images de la lointaine Kabylie ou les Chroniques d'un terroir déchiré entre traditions et modernité.


Aux urnes citoyens

Publié par Idir AIT MOHAND ou Matricule S/5341 sur 10 Mai 2012, 09:26am

Catégories : #Mes articles

Hypocrisie, fourberie, imposture, mascarade, mensonge, tromperie, sournoiserie, sont autant de termes dont raffolent ceux qui ne veulent pas que ce pays puisse ressembler à une nation.

Depuis ce matin, veille des élections qui n’intéressent que les farceurs qui tentent de faire avaler la couleuvre à une populace en mal d’être, l’accès à Internet est restreint à un débit nul un peu partout dans les foyers.

J’apprends à l’instant, via Berbères tv, que des installations sises à Bab-Ezzouar, ont fait l’objet d’un incendie, ce qui expliquerait l’absence de connexions. Volontaire ou involontaire, cet incendie, s’il a eu lieu réellement, n’est qu’un truchement pour faire passer la pilule.

En effet, comment expliquer qu’il en est de même sur les autres supports mobiles ? Après toutes les peines que je me suis données à souscrire à des abonnements, ici et là, sur différents réseaux câblés, me voici à la recherche d’une hypothétique solution en essayant de passer par des réseaux sans fil.

Eh bien, autant pour moi, les sommes que j’ai déboursées pour ces abonnements coûteux, n’auront servi à rien. S’il est vrai qu’Internet, comme tout équipement moderne, est une nécessité pour les peuples civilisés, par contre, il est le malvenu chez les incultes d’un conformisme obsolète.

L’erreur, et c’en fut une, c’est d’avoir cru en un avenir meilleur  il y a de cela  50 ans lorsque l’Algérie retrouvait son indépendance. Ironie du sort, ce cinquantenaire coïncide avec les mêmes jours qui marquèrent le pays d’une encre indélébile. Pendant qu’Alger était livrée aux hordes assassines de l’OAS dont l’attentat le plus sanglant fut celui du bureau de la main-d’œuvre, d’autres régions du pays retrouvaient la paix.

Je me souviens comme si c’était hier de ce triste mercredi 2 mai 1962, tout comme je me souviens des jours suivants : jeudi, vendredi et ainsi de suite jusqu’à l’euphorie du jeudi 5 juillet 1962 qui m’avait fait oublier mon anniversaire. C’était beau, c’était bien malgré les blessures dues à 7 ans et demi de guerre.

50 ans après, l’Algérie millénaire n’arrive toujours pas à se réconcilier avec elle-même. Elle se recherche encore à travers des schémas d’importation qui font d’elle une nation à la traîne malgré toutes les richesses dont elle dispose.

L’Algérie des chimères, attend qu’on lui redonne son cachet pour retrouver ses marques car pour le moment, elle n’arrive même pas à définir son calendrier. Au début, ce fut dimanche qui marquait sa fin de semaine comme partout ailleurs, ensuite on décida de l’écarter du pôle civilisé pour instaurer le vendredi et maintenant c’est samedi. Au fait, pourquoi a-t-on choisi le jeudi 10 mai, jour de travail, pour les élections ?

Ceci dit, je rajoute que si j’éprouve des difficultés à rédiger, j’y trouve une certaine thérapie qui m’aide à mieux supporter la bêtise de ceux qui s’entêtent à vouloir à tout prix noyer ce beau pays au fond des abysses. Avec un débit de connexion de 14,492 Kbps (1,812 Ko/sec), j’imagine que je dois attendre l’après-vote pour publier mon post !

 

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